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FRANTZ RALITE, DANS LA COUR DES GRANDS DU JUDO

 

Après avoir été récompensé comme Dirigeant de l’année dans la cadre du 10° Gala des Sports de Châlons en Champagne, Frantz RALITE, président et professeur de la section Judo, s’est vu remettre officiellement son 6°dan à Paris. Ce fut pour lui l’occasion de revoir Lucie DECOSSE, Médaillée Olympique qui recevait aussi cette distinction.

Félicitations à Frantz pour ce brillant parcours sportif qui en laisse augurer d’autres dans les domaines à responsabilités…..

Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de l’interview réalisé par le journal L’UNION lors de son passage du 6°Dan

 

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A 48 ans, Frantz Ralite vient d’obtenir son 6e dan. Une distinction assez rare dans le Marne pour celui qui ambitionne de devenir président de la Ligue, après avoir passé la main au comité départemental.

Ce Châlonnais gravit les échelons lentement mais sûrement. Frantz Ralite a attendu 20 ans pour obtenir son 6e dan. 20 ans, c’est aussi le nombre d’années passées au comité directeur de la Marne. Aujourd’hui, il vise la présidence de la Ligue de Champagne-Ardenne.

Quel a été votre parcours en tant que judoka ?

« J’ai toujours appartenu au même club de l’ASPTT Châlons-en-Champagne dont je suis encore le président. J’ai commencé le judo à 6 ans. J’ai fait 10 ans de compétition et ensuite j’ai voulu passer mes diplômes pour entraîner. Aujourd’hui, je suis BE2 et j’ai formé durant ma carrière près de 50 ceintures noires et trois professeurs qui sont également de niveau BE. »

Vous voila 6e dan, comment l’obtient-on ?

« Les grades sont déterminés de différentes façons : de ceintures blanche à marron, les entraîneurs de club ont le pouvoir de décision. Plus haut, cela passe devant une commission des grades. Du 1er au 3e dan, c’est au niveau régional avant que cela passe au niveau national. »

Comment se passe une évaluation pour obtenir ce 6e dan ?

« Il s’agit une démonstration technique de 30 minutes. On démontre les différents aspects du judo : kata, judo debout, judo au sol, jiujitsu. C’est à nous de construire les démonstrations avec en moyenne, cinq minutes par thème. En tout, j’ai démontré 95 techniques. »

C’est un exercice qui se prépare longtemps à l’avance ?

« J’ai commencé cet examen il y a quatre ans avec une participation à cinq stages nationaux. Ensuite, il a fallu rechercher des partenaires d’entraînement en trouvant la disponibilité et les salles pour s’entraîner. Un de mes anciens élèves m’a aidé, cela fait toujours plaisir. Il fallait trouver les partenaires qui me permettaient d’atteindre mon but. Ce n’était pas que mon projet personnel, il y avait du monde avec moi. »

Arriver au 6e dan est-il quelque chose rare ?

« Il y en a 589 en France, je suis le cinquième dans la Marne et le premier à Châlons. La route n’est pas terminée puisqu’il existe, en tout, 10 dan. Jusqu’au 6e, les dan sont de nature technique. Ensuite, on ne passe plus d’épreuves pour les obtenir. C’est la commission de gradés qui regarde votre CV, ce que vous faites pour le judo… »

Quel(s) dan ont été les plus importants pour vous ?

« Le premier car vous arrivez ceinture noire et c’est très important. C’est un palier symbolique : un judoka débutant ne rêve pas d’être champion, mais d’être ceinture noire. Le 2e également car on peut prétendre à devenir professeur de judo. Enfin, le 6e car vous êtes reconnu par vos pairs. »

 L’assemblée générale du comité de la Marne a eu lieu vendredi dernier, vous ne vous êtes pas représenté…

« Je veux m’attaquer à la présidence du comité directeur de la Ligue de Champagne-Ardenne, c’est un pari. L’élection aura lieu le 29 juin, on arrive à la fin d’une Olympiade (1) donc le bureau est renouvelé. J’ai passé 20 ans au sein du comité directeur de la Marne en tant que responsable de la commission sportive, secrétaire général et enfin président. »

 S’il y avait un bilan à faire, quel serait-il ?

« Je suis assez content de mon mandat, j’espère que les membres aussi. On a structuré le comité, il n’y avait pas de local, on en a désormais un (2). Avant, la secrétaire recevait dans son garage, ce n’était pas viable. Ensuite on s’est mis en conformité avec la réglementation.

On a posé les fondations, il faut maintenant développer les projets comme le taïso qui est un projet santé basé sur des techniques d’assouplissement, étirements et de gymnastique douce. »

Pourquoi vous présentez-vous à la Ligue ?

« Pour porter un projet qui fédère non pas un mais quatre départements. Je veux arriver à réaliser, ce qu’on a fait au niveau départemental, au niveau régional. Trouver une certaine constance dans les secteurs du sport, de la santé et de la formation. »

Le judo est une discipline qui se porte bien. Au plan local, ne pensez-vous pas qu’il y a une difficulté pour faire sortir des futurs grands ?

« En Champagne-Ardenne, nous avons 10 000 licenciés avec un très bon club (Marnaval, Haute-Marne). Le judo de la région est plus loisir et ludique. Mais il faut savoir où l’on se trouve, on pourrait aller chercher des judokas mais si, dans nos clubs, quelqu’un doit éclore, il va éclore. A la base nous sommes des formateurs. Il faut faire confiance au système fédéral et ses pôles pour faire sortir des grands noms. On a une fédération qui réfléchit bien sur le développement de la pratique. »

 

 

 

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